Il m’aura fallu du temps pour revenir sur cette catégorie « Expérience »… non pas car je n’avais rien à dire mais il est difficile d’apporter des preuves et ce témoignage ne tiens que par ma parole engagée…
Si vous avez loupé mon article sur ma première expérience, je vous invite à la découvrir ici : Paralysie du sommeil, sachant que nous resterons dans ces lieux pour ce retour d’expérience, mais que nous revenons en arrière, à peu près un an plus tôt.
Une soirée festive
Mes parents avaient acheté une maison de campagne en Picardie pour souffler le week end, la région étant proche de la banlieue parisienne, nous ne mettions alors qu’une heure et demie pour nous y rendre… A l’époque, mes parents étaient ce que l’on appelle des « fêtards » tous les prétextes étaient bons pour inviter du monde et faire fonctionner la chaine Hi Fi ambiancée par l’alcool et les rires, oui, des fiestas !
Des petits potes qui m’aimaient bien
Mes parents invitaient souvent du monde donc et ces personnes avaient souvent des enfants, il était donc facile pour moi de me lier d’amitié avec eux et de profiter des soirées pour veiller. J’avais 15 ans alors, mes camarades respectivement 12 et 9 ans. Certes plus jeunes que moi mais vifs et amusants comme beaucoup de gamins de la campagne. Ils demandèrent à leurs parents de rester dormir avec moi dans ma chambre située sous le toit. Cela me faisait plaisir mais il y avait une contrepartie à respecter : ne pas dire à mes parents que je piquais des cigarettes et que je les fumais à la fenêtre.
Nous montons pour nous installer
Trois lits étaient installés dans ma chambre, deux de 190 par 60 disposés sous les deux murs mansardés et un au centre, le mien, qui avait une taille batarde et assez haut. Je n’ai pas de photo mais celui-ci ressemblait beaucoup à la photo ci-dessous :
L’organisation était donc facile, mes deux copains dans les lits sur les cotés et moi au centre.
Je me mets à la fenêtre pour fumer
J’avais donc piqué une cigarette dans le paquet de ma mère et décide donc de la fumer à la fenêtre pendant que mes potes discutent sur mon lit.
Il devait être à peu près 2h du matin cet été là, la rue était déserte, cette route ressemblait à beaucoup de rues de villages de campagne, bordée par des maisons avec un grand jardin derrière. Les lampadaires avaient une lumière assez faible mais suffisante pour pouvoir trouver son chemin… Je me mets donc à la fenêtre et allume la cigarette quand soudain…
Il se passe quelque chose dehors
En regardant à ma droite, à a peu près une trentaine de mètres, je distingue une robe blanche marcher sur le trottoir d’en face… Je vous le rappelle, il est 2H du matin en campagne. Ce qui me choque tout de suite, c’est que cette robe ne semble pas de notre époque mais surtout qu’elle est totalement vide…!
Elle se déplace lentement puis change de direction et traverse doucement la rue en direction d’un cor de ferme très ancien, habité par de très vieux fermiers… Dans un chuchotement ferme, j’appelle mes deux camarades et leur demande de regarder avec moi et de me dire ce qu’ils voient… Tous les deux répondirent voir une robe blanche « sans bras, ni tête » pour reprendre leurs mots… Dans un silence de cathédrale, nous nous sommes regardés mi ahuris mi terrifiés et avons décidé de tous dormir dans mon lit… Là où quelques temps plus tard, je découvrais la paralysie du sommeil.
Je ne peux vous apporter de preuves, mais…
Je ne peux hélas vous apporter de preuves vidéo ou photos, ce que je peux faire par contre, c’est de vous indiquer grâce à une capture sur Street view, les emplacements exacts où se sont déroulés les évènements. Bien évidemment, je ne donnerais pas l’adresse pour ne pas déranger les nouveaux occupants de la maison.
Avec le recul de plus de 20 ans, je peux affirmer aujourd’hui que ce que nous avons vu est réel, surtout que c’est à cette époque que les manifestations paranormales m’arrivèrent et en particulier dans cette maison mais ailleurs également. Avec le temps, j’ai affiné mes ressentis, ne pouvant supporter la terreur que cela provoquait en moi. La question du « pourquoi ? » revenant sans cesse, j’ai appris à fermer la porte… enfin pas totalement, sinon ce site n’aurait pas lieu d’être. Je partagerai d’autres expériences très prochainement, là où les rêvent rentrent en jeu…